Logo Groupe Scolaire SFDA

17 collégiens et lycéens au rythme de l’abbaye d’Échourgnac

Collège St Étienne ET LYCÉE STE MARGUERITE / Chambray-lès-Tours

Durant 5 jours, les élèves du groupe scolaire St François d’Assise de Chambray-lès-Tours, ont profité d’une immersion totale à l’abbaye de Notre-Dame de Bonne-Espérance d’Échourgnac en Dordogne.

Ce sont Eden, Élyse, Gabrielle et Lucie, élèves de 5e au collège St Étienne, Agathe, Constance et Nada, en 4e, Élisée, Léo, Loup-Victor, Lucas et Philomène, en 3e et côté lycée Ste Marguerite, ce sont Amélia, Axel, Jeanne, Roxane et Sue-Anh en seconde qui ont franchi les porte du monastère pour un partenariat inédit dans l’enseignement catholique en France.
Ils étaient accompagnés Kévin MARTOS, Adjoint à la Pastorale scolaire, Christelle CARIOU, Professeure d’histoire et géographie, Monsieur GUIDET le grand-père d’Eden et Raphaële BARBAN-VERBE, Responsable de communication du groupe scolaire.
Cette expérience spirituelle a été proposée à des jeunes motivés par l’envie de vivre une expérience unique !

Les sœurs de l’abbaye d’Échourgnac en Dordogne font partie de l’ordre des Cisterciens, fondé par St Bernard. Il y a plusieurs branches dans cet ordre, les sœurs de l’abbaye font partie de la Stricte Observance, également appelée Trappiste. Cet ordre Cistercien est un ordre monastique catholique romain créé en 1098 à l’abbaye de Citeaux en Bourgogne, par des moines qui souhaitaient vivre la règle de St Benoît de façon plus stricte. Les moines cisterciens sont connus pour leur vie simple.
Dans le cadre de ses diverses activités, l’abbaye d’Échourgnac vend ses fromages, ses confitures et autres douceurs et héberge les personnes souhaitant disposer d’une pause spirituelle. Elle propose aussi des retraites jeunes pour les étudiants toute l’année, durant laquelle ils sont accompagnés par une sœur.

La Pastorale scolaire du groupe scolaire St François d’Assise, portée par Kévin MARTOS, anime le catéchisme, les séances de Formation Humaine et Chrétienne (FHC) et de culture religieuse, au collège. La Pastorale se divise en trois pôles, le pôle Spiritualité, le pôle Formation Humaine et le pôle Solidarité. Chacun des pôles est composé par une commission d’adultes, d’élèves et d’un prêtre, qui se réunissent plusieurs fois par an pour faire vivre la Pastorale dans ces trois dimensions.
De nombreuses projets sont mis en place par la Pastorale, dont de nouveaux partenariats, avec le zoo-refuge de la Tanière, avec l’abbaye d’Échourgnac…

Le partenariat entre le groupe scolaire St François d’Assise et l’abbaye d’Échourgnac, en Dordogne, propose des actions avec la collaboration des sœurs de Notre-Dame de Bonne-Espérance :
– le partage d’intentions de prières,
– la vente de fromages « Trappe Échourgnac » par l’Apel pour financer ses projets,
– des rencontres pour vivre l’expérience de la vie monastique : participation aux offices, repas en silence, travail dans le monastère et ses jardins et partage.

« La fraternité, la cohésion et la bienveillance entre la communauté et notre groupe m’ont extrêmement touchée. En écrivant ce petit texte, les souvenirs me reviennent et me brise le cœur, le fait de me dire que ce voyage est déjà terminé. Une découverte inédite et si forte en émotions, merci infiniment. » Sue-Anh élève de seconde au lycée Ste Marguerite

Les journées à l’abbaye d’Échourgnac ont été rythmées de 4h15 à 19h35 par les appels aux célébrations : vigiles, laudes, messe, sexte, none, vêpres et complies. Les élèves les plus courageux ont même participé aux vigiles ! Durant leur séjour, ils ont apprécié avoir un accès privilégié aux parties privées du monastère.
Parmi les missions qui leur ont été confiées, les jeunes ont participé à la préparation des légumes et des fruits pour la restauration, la récolte des herbes aromatiques, le recyclage du carton, le grand ménage dans la bibliothèque, la sacristie et le cloître, l’entretien du potager et les plantations… d’après les sœurs, ils ont été d’une efficacité redoutable !
Un partie de géo-catching, avec l’application Térra Aventura leur a permis de découvrir le village d’Échourgnac et les alentours de l’abbaye.
Les jeunes ont aussi profité de plusieurs temps d’échanges avec les sœurs, très attentives à répondre à leurs nombreuses questions.

Pour une première édition, le bilan de l’expérience est très positif de chaque point de vue : des rencontres très bienveillantes, de l’émotion, beaucoup de sourires pour un séjour exceptionnel.
Côté abbaye, les sœurs ont apprécié cette jeunesse joyeuse et pleine d’énergie !
Côté groupe scolaire, les jeunes ont été très enthousiastes, ils se sont rendus compte de leur chance ! Le plus difficile pour eux, aura été la capacité à assimiler le concept de silence

Cette rencontre de la vie monastique aura lieu tous les ans. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec une nouvelle équipe !

© Photos : groupe scolaire St François d’Assise, Kévin MARTOS et Cristelle CARIOU

Plus de photos sur Instagram et Facebook
En savoir plus sur le collège et le lycée

Pour aller plus loin

Entretien avec sœur Élise-Mariette, novice à l’abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d’Échourgnac

Abbaye Echourgnac soeur Elise-Mariette
Kévin MARTOS et sœur Élise-Mariette

Sœur Élise-Mariette a grandi dans une famille peu pratiquante. Elle a cependant été baptisée et ses parents les ont invitées, sa sœur et elle, à suivre les cours de catéchisme jusqu’en CM2, pour qu’elles puissent faire leur choix une fois grande. En famille, sœur Élise-Mariette assistait dans les églises à des concerts, plutôt qu’à des cérémonies religieuses.
Après l’école primaire, elle a poursuivi son apprentissage religieux à l’aumônerie. Mais elle n’y a pas trouvé de réponse à ses attentes sur des sujets existentiels de l’époque, comme les grandes causes du Rwanda ou de l’ex-Yougoslavie. Elle a continué de fréquenter les églises, mais en dehors des célébrations religieuses.
Adolescente, elle s’est intéressée au Coran grâce à des amies musulmanes et s’est attelée à comparer ses textes et ceux de la Bible, en y trouvant de nombreuses concordances.
Après le Bac, elle est entrée en fac de droit à Poitiers. Durant son cursus universitaire, elle est partie en pèlerinage vers à St Jacques-de-Compostelle, avec 5 amis. Sur la route, elle a commencé à apprendre l’espagnol en suivant les messes.
Déléguée à la liturgie de sa paroisse, elle s’est engagée au secrétariat de la communauté latino, ainsi qu’à la pastorale des migrants de Poitiers.
Elle a ensuite décroché un poste d’enseignante à Paris : maitre de conférence à la fac ! On lui a alors proposé de donner des cours d’aumônerie à des enfants touchés par la violence. Leur condition l’a beaucoup remuée.
Durant les périodes de vacances universitaires, sœur Élise-Mariette passait le plus clair de son temps à l’abbaye d’Échourgnac pour aider. Elle y est entrée il y a 8 ans.

Pourquoi choisir l’abbaye d’Échourgnac ?
Pour préparer son cheminement spirituel, sœur Élise-Mariette a rejoint un groupe de discernement, regroupant des personnes des diocèses du Sud Ouest de la France. Les réunions avaient lieu à mi-chemin, à l’abbaye d’Échourgnac, pour des raisons de simplicité et du coût raisonnable de son hôtellerie. Dans son groupe de copines, certaines s’orientaient vers une vie contemplative, mais pour sœur Élise-Mariette il fallait plus d’action. À la recherche d’une communauté apostolique, elle a alors voyagé en Amérique latine.
Lors de la relecture de sa thèse, elle a passé beaucoup de temps à l’abbaye d’Échourgnac et petit à petit ce fut comme une évidence…

Quelles sont les différentes étapes de rentrée ?
Il y a plusieurs étapes pour envisager une entrée dans les ordres. C’est un cheminement que la personne et la communauté font ensemble. D’abord, il y a le temps de la rencontre : on est hébergé à l’hôtellerie et on découvre la communauté. Puis des stages ont lieu : pendant quelques semaines ou quelques mois, la personne a une chambre dans l’abbaye et vit au rythme des sœurs, guidée par la maîtresse des novices, sœur Cécile-Marie. Ensuite, si l’appel de Dieu résonne encore, l’entrée réelle peut avoir lieu. Suivront un an de postulant, deux ans de noviciat et cinq ans de vœux temporaires. Il faut attendre 9 ans pour que le cheminement soit complet.

Y-a-t-il un âge limite pour intégrer la communauté ?
Il n’y a pas d’âge limite, même si, plus on entre tard, plus les petites conversions demandées par la vie dans une communauté sont compliquées. Souvent, une novice ne sera pas acceptée dès sa majorité. On lui suggère d’avoir auparavant fait des études ou exercé un travail, pour avoir plus de maturité et pour lui permettre de rebondir, si elle n’allait pas au bout du processus de vœux.

Après des stages étalés sur 2 années et 8 ans de réflexion, sœur Élise-Mariette fera ses vœux définitifs cet été !

Découvrez la formation

Lycée Ste Marguerite

Baccalauréat général

Lycée Ste Marguerite

Baccalauréat technologique STD2A

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Assurance

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Comptabilité et Gestion

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Commerce International

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Communication

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Gestion de la PME

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Management Commercial Opérationnel

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Support à l'Action Managériale

Pôle sup Ste Marguerite

BTS Services Informatiques aux Organisations

Pôle sup Ste Marguerite

DNMADe Événement / Espace de communication et événementiel

Pôle sup Ste Marguerite

DNMADe Graphisme / Graphisme et création multimédia

Pôle sup Ste Marguerite

Bachelor Chargé.e de Clientèles en Assurance et Banque

Pôle sup Ste Marguerite

Bachelor Responsable du Développement et du Pilotage Commercial

Ces articles pourraient vous intéresser